Juriste de formation, cette passion lui est apparue il y a une trentaine d'années alors qu'il était stagiaire dans une agence publicitaire. Cette dernière lui confia, pour un client, la mission de réaliser des photographies de "femmes fortes" en collants, ce qu'il fit avec un Polaroïd Kodak.
Puis, parallèlement à sa carrière de comique, il continua dans cette voie à laquelle il avait pris goût. Avec l'arrivée du lycra, donnant au collant un aspect plus brillant, il focalisa son travail de gros plans sur les jambes, les fesses et les pieds enveloppés dans cette matière. Fort de nombreux clichés, il les exposa pour la première fois en 2001 dans la galerie de Serge Aboukhrane. En 2002 il passe au numérique avec un Canon Ixus, puis se rapproche du laboratoire Picto à qui il confie désormais ses tirages.
Ses nouveaux travaux sont exposés à la galerie Adler du 6 au 29 mai 2010. L'originalité de cette exposition est que, cette fois-ci, Philippe Chevallier a aussi photographié les visages de ses modèles. Se revendiquant de Guy Bourdin, Cheico Leydmann, le fétichiste Gilles Berquet ou Doisneau, il recherche l'instantané, sorte de pulsion érotique, conduisant à produire une image paradisiaque de la femme.
